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107 ans
28 avril 2009

J+15 / Des mots transparants

J'ai reçu une lettre avec des mots, mais sans âme et sans émotions. C'est désespérant ce genre de courrier. J'aurais préféré recevoir une page d'insultes, transpirant la haine. Mais là rien de tout ça, une page de mots pour ne rien dire, comme si elle s'était sentie obligée de répondre à ma carte qui n'attendait pourtant aucune réponse. Et comme il n'y avait rien à répondre, et bien elle a répondu quelque chose assez proche de rien, mais a réussi à l'étaler sur une page, en écrivant gros et sautant des lignes, comme lorsqu'on devait rendre des devoirs au collège. J'avais espéré quelque chose de plus passionnel, nôtre histoire aurait mérité mieux que des mièvreries du genre "je crois en toi", "tu as du talent"... Qu'est-ce que ça vient faire là ? Je m'en fous... Il n'y avait rien d'autre à dire ? Comme quoi, elle a vraiment tourné la page.

En ce moment je me sens assez proche du personnage joué par Romain Duris dans le long métrage de Christophe Honoré, Dans Paris. J'aimerais bien revoir ce film, mais évidemment il ne fait pas partie des quelques 30 dvds que j'ai pris avec moi... C'est peut être pour ça que j'ai tant envie de le regarder d'ailleurs, parce que je n'ai l'ai pas avec moi. Souvent on veut ce qu'on n'a pas/plus. D'ailleurs, si je me risque à appliquer ce raisonnement aux relations humaines, peut être est-ce l'ampleur d'un manque qui témoigne de la force d'un amour. Et comme le chante Mathieu Boogaerts : "Eh si elle savait comment elle m'a manqué, eh si elle savait comment elle m'a laissé".


Mathieu Boogaerts - Dommage
envoyé par emmapeel

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